- Sommaire
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LE
TRESSAILLAGE
article
de Smart.Conseil
|
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tressaillage,
dilatation, dilatomètre, analyse, mesure,
instruments de mesure, dilatation thermique,
dilatométrie, four, chaleur
|
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-
- Présentation
du sujet :
-
- Les fissures qui
apparaissent dans la couche de glaçure
dès la sortie du four ou quelques jours plus
tard sont du plus mauvais effet lorsqu'elles ne sont
pas souhaitées. Contrairement aux idées
reçues, ce défaut a plusieurs origines
et ne réside pas seulement dans les valeurs du
coefficient de dilatation des matériaux en
contact. La réalité est plus complexe.
L'exposé qui suit montre les principaux
facteurs à prendre en compte lorsqu'on veut
comprendre et éviter le
tressaillage.
-
- Le tressaillage est la
rupture de la couche de glaçure sous l'effet de
contraintes mécanique trop importantes avec le
tesson. Il forme un réseau de fissures dont les
mailles sont plus ou moins serrées selon
l'amplitude des contraintes appliquées,
l'épaisseur de la couche de glaçure et
ses qualités mécaniques.
-
- Le mot " trésaillage
" est aussi utilisé pour désigner le
tressaillage (" Crazing " in english)
-
- Principaux facteurs du
tressaillage :
-
- - Coefficients de dilatation
glaçure / tesson
- - Couche
intermédiaire
- - Élasticité
de la glaçure
-
-
- I )
Coefficients de dilatation :
-
- Règle universelle
: Le coefficient de dilatation de la glaçure
doit toujours être inférieur à
celui de la pâte.
-
- Ce coefficient s'exprime en
m/m °C, mètre par mètre par
degré, soit des °C-1 si on simplifie
l'écriture. Ce coefficient est donné par
le dilatomètre, appareil qui mesure
l'allongement d'un barreau de pâte ou de
glaçure en fonction de la température.
- La valeur mesurée est
très faible tant pour les pâtes que pour
les glaçures. Une glaçure ou une
pâte s'allongent d'environ 2,5 à 4,5 mm
par mètre si on les échauffe de
500°C.
- Si on ramène cet
allongement par degré, ces valeurs vont de 50 x
10-7 °C-1 à 90 x 10-7
°C-1. L'allongement d'un barreau de 1
mètre de glaçure ou de pâte varie
donc entre 5 et 6 millionièmes de mètre
(microns) par degré
c'est peu, mais en
céramique ces valeurs sont
déterminantes. A température ambiante
ces matériaux sont peu déformables et
les contraintes qu'ils subissent doivent être
contenues en dessous des limites de rupture pour
éviter tout dommage.
-
- Pour une faïence on
doit compter 10 à 15 points (x 10-7 °C-1)
d'écart entre les valeurs de la pâte et
de la glaçure, et pour un grès ou une
porcelaine entre 1 et 5 points pour éviter le
tressaillage.
-
- Exemple
:
- - Pour une pâte de
faïence ayant un coefficient de 80 x 10-7
°C-1, une glaçure ayant un coefficient de
65 à 70 x 10-7 °C-1 est
souhaitable.
- - Pour une pâte
à porcelaine ayant un coefficient de 53 x 10-7
°C-1, une glaçure comprise entre 48 et 51
x 10-7 pourra convenir.
-
- Lors du refroidissement, les
produits émaillés vont se
rétracter et la glaçure sera mise en
compression par le tesson dès quelle sera assez
rigide (Les glaçures de faïence deviennent
rigides généralement en dessous de
600°C). On procède ainsi parce que les
glaçures résistent plus à
l'effort de compression qu'à celui de traction.
En comprimant la glaçure on s'éloigne
donc du tressaillage (Le tressaillage est dû
à une contrainte de traction trop
élevée appliquée à la
glaçure).
-
- Généralement
on met plus fortement en compression les
glaçures de faïence pour anticiper le
gonflement de la pâte lors du vieillissement.
Les tessons poreux présentent souvent des
phénomènes de réhydratation des
silicates alcalins (Hydroxylation) qui les composent,
ce qui se traduit par un gonflement du matériau
produisant un effort de traction sur la
glaçure. Cette réhydratation est souvent
longue, cela peut mettre des années
ou
être assez rapide sous l'effet d'une
l'utilisation intensive (Pendre en compte
l'utilisation du lave-vaisselle (*1) et du four
à micro-ondes (*2)
). Si la
compression de la glaçure est supérieure
à la valeur du gonflement on évitera
ainsi le tressaillage.
- C'est différent pour
un grès ou une porcelaine. Le tesson
étant étanche ou très peu poreux,
le gonflement sera inexistant. Les valeurs de
dilatation de la pâte et de la glaçure
pourront donc être assez proches.
-
- (*1) Lave-vaisselle
:
-
- Le lave-vaisselle est un
appareil domestique devenu courant. Ses fabricants
argumentent l'économie d'énergie, d'eau,
de bruit... c'est un des appareils ménagers le
plus utilisé, il lave tout ensemble : verres,
assiettes, couverts, tasses, plats, etc... faits de
matières différentes : verre, cristal,
porcelaine, grès, faïence, plastique,
inox, acier émaillé, surfaces
revétues en teflon, etc... et avec une seule
lessive à la fois, c'est un vrai miracle dans
une cuisine moderne. Pourtant cet appareil est un
véritable outil de torture pour nos beaux
ustensiles de table.
- C'est l'effet de choc
thermique lors du rinçage qui est le plus
à craindre sur les produits
émaillés. Certains lave-vaisselle
chauffent jusqu'à 70°C et plus pendant la
phase de nettoyage. Les contraintes de dilatations ne
sont pas négligeables à cette
température et les chocs thermiques lors des
rinçages augmentent la fatigue des
matériaux dont principalement celle de la
glaçure. L'accélération du
vieillissement des produits émaillés est
une des conséquences de l'utilisation du
lave-vaisselle (les autres conséquences
néfastes étant le frottement
mécanique et l'agression chimique par les
produits lessiviels).
-
-
-
- (*2) Four à
micro-ondes :
-
- Un four à micro-ondes
est une enceinte dans laquelle sont dispersées
des ondes électromagnétiques
générées par un magnétron.
Ces ondes ont une fréquence
élevée : 2450 MHz (soit 49000 fois plus
que le courant alternatif domestique dont la
fréquence est de 50 Hz). Ces fortes
oscillations du champ électromagnétique
à raison de 2 millions et demi de fois par
seconde sont particulièrement actives sur les
molécules d'eau. Les molécule d'eau
agitées en tous sens à cette
fréquence élevée entrent en
collision les unes avec les autres, ce qui produit de
la chaleur et une élévation rapide de la
température.
- Les aliments (Viande,
légumes, liquides
) contiennent de l'eau
et sont échauffés facilement sous
l'effet des micro-ondes. Les matériaux non
métalliques ne s'échauffent pas sous
l'effet des micro-ondes, c'est le cas des
céramiques (Les métaux
réfléchissent les micro-ondes).
- Une céramique mise
dans un four à micro-ondes ne chauffe pas. Elle
se réchauffe seulement par le contact avec les
aliments ou les liquides qu'elle contient.
- Si cette céramique
est poreuse et qu'elle a absorbé de l'eau lors
de son utilisation (Lavage, trempage, fissures
)
elle va s'échauffer " de l'intérieur "
sous l'effet de l'agitation des molécules d'eau
contenues dans ses pores. Ce type
d'échauffement est particulièrement
destructeur car il fait se dilater rapidement le
tesson et reste sans action sur la glaçure. Le
four à micro-ondes est un appareil qui fait
vieillir prématurément les
céramique poreuses en les conduisant
irrémédiablement au tressaillage. Il
faut éviter de mettre les faïences au four
à micro-ondes, leur action fatigue
mécaniquement les glaçures qui finissent
à plus ou moins brève
échéance par se fissurer. Ce n'est pas
un défaut, mais une attention et un soin
nécessaire à porter à ce
matériau céramique pour qu'il garde ses
plus beaux effets le plus longtemps possible, un peu
comme on le fait pour l'entretien d'une lingerie en
soie qui ne supporte qu'un lavage à l'eau
tiède ou celui d'un cristal fin qu'on ne lave
qu'à la main.
-
-
- Calcul du coefficient
de dilatation thermique d'une glaçure
:
-
- Plusieurs auteurs ont
cherché à mettre en équation
certaines propriétés du verre. Parmi eux
A. A. Appen est celui qui a créé des
outils donnant des résultats calculés au
plus près des valeurs expérimentales.
Contrairement à la plupart des autres auteurs,
il fait intervenir ses calculs sur les fractions
molaires des oxydes. Cette prise en compte de la
dimension atomique des éléments est plus
réaliste que les méthodes simplement
basées sur le pourcentage
pondéral.
- Ces calculs destinés
à déterminer les
propriétés des verres sont applicables
aux glaçures vitrifiées. Ils
permettent d'orienter le céramiste en lui
donnant la tendance des propriétés de
d'une glaçure lorsqu'il en modifie la
composition. Ce sont des valeurs relatives. Dans
certains domaines de glaçures elles sont
très proches des valeurs
réelles.
-
- Voici par valeur
décroissante l'action des oxydes sur le
coefficient de dilatation thermique selon A. A. Appen
dans le domaine de 20 à 400°C
(exprimée pour un calcul basé sur la
fraction molaire de chaque constituant) :
-
a
oxyde x
10-7 °C-1
|
a
oxyde x
10-7 °C-1
|
a
oxyde x
10-7 °C-1
|
K2O
-----465
|
MnO
-----
105
|
TiO2
-----
-15 à 30
(selon composition)
|
Na2O
-----
395
|
Sb2O-----3
75
|
CuO
-----
30
|
Li2O
-----
270
|
MgO
-----
60
|
B2O3
-----
-50 à 0
(selon composition)
|
BaO
-----
200
|
Fe2O3
-----
55
|
CeO2
-----
-5,00
|
PbO
-----
130 à 190
(selon composition)
|
ZnO
-----
50
|
Y2O3
-----
-15,00
|
SrO
-----
160
|
CoO
-----
50
|
In2O3
-----
-20,00
|
WO3
-----
160
|
NiO
-----
50
|
Al2O3
-----
-30,00
|
P2O5
-----
140
|
BeO
-----
45
|
SnO2
-----
-45,00
|
CaO
-----
130
|
La2O3
-----
45
|
ZrO2
-----
-60,00
|
CdO
-----
115
|
SiO2
-----
5 à 38
(selon composition)
|
-
|
-
- Dans les explications
suivantes " % " signifie fraction molaire
-
- Calcul des variables pour
le Plomb :
-
- Si 0 £
S
%R2O < 3 ,
- ou Si ( S
%RO + S
%RmOn) / S
%R2O > 0,333
- prendre a
PbO = 130 x 10-7 °C-1
- Dans les autres cas
a
PbO = (130 + 5 ( S
%R2O - 3)) x 10-7 °C-1
-
- Calcul des variables pour
le Titane :
-
- a
TiO2 = (30 - 1,5 ( %SiO2 - 50)) x 10-7 °C-1 pour
80 ³
%SiO2 ³
50
- a
TiO2 = 30 x 10-7 °C-1 pour %SiO2 <
50
-
- Calcul des variables pour
la Silice :
-
- a
SiO2 = (38 - (%SiO2 - 67)) x 10-7 °C-1 pour 100
³
%SiO2 ³
67
- a
SiO2 = 38 x 10-7 °C-1 pour %SiO2
£
67
-
- Calcul des variables pour
le Bore :
-
- y
= [ S
%R2O + S
%RO - 2%BeO - e
( %Al2O3 - %PbO - %ZnO)] / %B2O3
- avec
e
= 0 si (%Al2O3 - %PbO - %ZnO) < 0, sinon
e
= 1
-
- Si
y
> 4, a
B2O3 = - 50 x 10-7 °C-1
- Si
y
< 4, a
B2O3 = 12,5 ( 4 - y
) - 50 x 10-7 °C-1
-
-
-
- II ) La
Couche Intermédiaire :
-
- Les coefficients de
dilatation de la pâte ou de la glaçure
sont mesurés séparément. On
mesure la dilatation d'un barreau de pâte ou
d'un barreau de glaçure à l'aide du
dilatomètre, mais rien ne laisse
présager avec certitude ce qu'il va advenir de
l'union de ces deux matériaux sous l'effet de
la cuisson.
-
- La glaçure par sa
nature et son état de fusion avancé lors
de la cuisson va se comporter comme un solvant et
dissoudre la pâte partiellement. Le niveau
d'altération du tesson par la glaçure va
dépendre de l'agressivité de la
glaçure et de ses fondants, de la composition
du tesson et de sa finesse, de la température
et de la durée de la phase active de la
glaçure fondue.
- Il en résultera une
couche " mêlée " graduelle issue de
l'action dissolvante de la glaçure sur le
tesson. La progressivité des
propriétés de composition de la
glaçure vers celles du tesson dans cette couche
intermédiaire crée l'intimité
nécessaire aux deux matériaux pour
produire une union durable. Plus cette couche sera
importante et plus les tensions de la pâte sur
la glaçure seront amorties.
-
- Il arrive que certaines
glaçures non conformes d'un point de vue
dilatométrique et qui devraient produire du
tressaillage sur un tesson donné ne le fassent
pas. C'est ce qui arrive lorsqu'une glaçure
forme une couche intermédiaire qui dissout
fortement un tesson siliceux. L'enrichissement de la
couche de glaçure en silice abaisse sa
dilatation jusqu'au point de former un accord
convenable avec le tesson.
- Pour les mêmes
raisons, le tressaillage peut également
disparaître lorsqu'on recuit une pièce
déjà trésaillée. La
seconde cuisson enrichissant la glaçure en
silice par l'action de sa couche intermédiaire,
les tensions internes passent sous la limite de
rupture. Ce phénomène est couramment
constaté pour les faïences.
-
- Écaillage : Lorsque
la couche intermédiaire est absente ou
insuffisante, l'écaillage se produit la plupart
du temps. C'est le cas lorsque le biscuit
présente une surface farineuse due à des
poussières minérales avant
émaillage, ou encore lorsque les parties
grattées ou poncées présentent
une surface peu compacte avec des particules se
détachant facilement. Pendant la cuisson, la
glaçure va fondre et " digérer " en
partie les ingrédients de surface mal
fixés et écailler au refroidissement
lorsque les tensions de compression se produiront. La
glaçure ne peut supporter une mise en
compression sans se rompre que si elle est solidement
" soudée " au tesson par la couche
intermédiaire.
-
-
-
- III )
L'Elasticité de la glaçure
:
-
- Comme je l'ai indiqué
dans le paragraphe sur la dilatation, l'ordre de
grandeur de l'allongement d'un produit
céramique sous l'effet de la chaleur est
très faible, il est de quelques microns par
mètre et par degré de
température.
- Une glaçure dont la
couche est très fine comparée à
celle du tesson est donc très facilement
dommageable. C'est elle qui subit directement le chaud
ou le froid en surface du produit céramique
lors de son utilisation. La glaçure est donc
exposée très souvent à des chocs
thermiques et sollicitée en alternance par des
contraintes de compression et de traction. Ce sont ces
contraintes en accordéon qui " fatiguent " les
glaçures insuffisamment accordées sur un
tesson.
-
- La notion
d'élasticité prend toute son importance
dans la longévité de l'accord
glaçure/tesson. Sans une certaine
rigidité de la glaçure, celle-ci serait
rapidement rompue.
-
- L'élasticité
dépend de la composition de la glaçure,
selon les oxydes présents et leurs proportions.
Elle est également affectée par l'action
de la couche intermédiaire si celle-ci est
importante.
-
-
- Rappels sur
l'élasticité :
-
- Un corps solide qui se
déforme sous l'action d'une contrainte et
reprend sa forme lorsque cesse cette contrainte est
dit " élastique " ou " fragile " (Selon la Loi
de Hooke, la déformation est proportionnelle
à la contrainte appliquée pour un corps
élastique. La constante de
proportionnalité est appelée " module
").
- Sous une contrainte de
traction, apparaît un allongement
caractérisé par le module
d'élasticité " E " (module d'allongement
ou module de Young).
-
-
- s
: en Newton par cm² (F / S)
- e
: sans unité (L-Lo
/ Lo)
- L'unité pour le
module E est donc le N/cm² ou le Gpa.
-
- Ce module sera d'autant
plus élevé que la déformation
sera faible pour une contrainte élevée,
c'est ce que l'on doit rechercher à propos des
glaçures céramiques.
-
- Plus le module de Young est
élevé plus la glaçure est
"rigide"
-
- Le comportement à la
fatigue de la glaçure résulte de son
allongement sous l'effet des contraintes dues aux
variations de température. La durée de
vie de la glaçure est de ce fait directement
liée à son module
d'élasticité (E ou module de Young).
Plus ce module sera élevé, moins la
glaçure se déformera sous l'effet des
variations de température et plus sa
durée de vie sera importante. Ceci à
la condition que la contrainte appliquée ne
dépasse pas la limite mécanique
supportable par la glaçure. Sinon c'est la
rupture.
-
-
-
tressaillage,
dilatation, dilatomètre, analyse,
mesure, instruments de mesure, dilatation
thermique, dilatométrie, four,
chaleur, élasticité, module de
young, résistance
mécanique
|
-
-
-
-
- Calcul du module
d'allongement (ou module de Young) d'une
glaçure :
-
- Plusieurs auteurs ont
cherché à mettre en équation
certaines propriétés du verre. Parmi eux
A. A. Appen est celui qui a créé des
outils donnant des résultats calculés au
plus près des valeurs expérimentales.
Contrairement à la plupart des autres auteurs,
il fait intervenir ses calculs sur les fractions
molaires des oxydes. Cette prise en compte de la
dimension atomique des éléments est plus
réaliste que les méthodes simplement
basées sur le pourcentage
pondéral.
- Ces calculs destinés
à déterminer les
propriétés des verres sont applicables
aux glaçures vitrifiées. Ils
permettent d'orienter le céramiste en lui
donnant la tendance des propriétés de
d'une glaçure lorsqu'il en modifie la
composition. Ce sont des valeurs relatives. Dans
certains domaines de glaçures elles sont
très proches des valeurs
réelles.
-
- Voici par valeur
décroissante l'action des oxydes sur le module
de Young (
E
) selon A. A. Appen (exprimée pour un calcul
basé sur la fraction molaire de chaque
constituant) :
-
-
Oxyde
|
E
en kgf/cm²
|
E
en N/cm²
|
E
en KBar
|
ZrO2
|
18.70 x
105
|
183.44 x
105
|
1833.8
|
B2O3
(selon composition)
|
1.00 à
18.00 x 105
|
9.81 à
176.58 x 105
|
98.0 à
1765.2
|
TiO2
|
17.10 x
105
|
167.75 x
105
|
1676.9
|
La2O3
|
14.00 x
105
|
137.34 x
105
|
1372.9
|
MnO
|
12.88 x
105
|
126.35 x
105
|
1263.1
|
Al2O3
|
11.40 x
105
|
111.83 x
105
|
1117.9
|
CaO
|
11.15 x
105
|
109.38 x
105
|
1093.4
|
BeO
|
10.90 x
105
|
106.93 x
105
|
1068.9
|
SrO
|
9.62 x
105
|
94.37 x
105
|
943.4
|
MgO
|
9.20 x
105
|
90.25 x
105
|
902.2
|
CoO
|
8.52 x
105
|
83.58 x
105
|
835.5
|
Li2O
|
8.00 x
105
|
78.48 x
105
|
784.5
|
SiO2
(selon composition)
|
6.50 à
7.10 x 105
|
63.76 à
69.65 x 105
|
637.4 à
696.3
|
BaO
|
6.25 x
105
|
61.31 x
105
|
612.9
|
NiO
|
6.12 x
105
|
60.04 x
105
|
600.1
|
ZnO
|
6.00 x
105
|
58.86 x
105
|
588.4
|
Na2O
|
5.95 x
105
|
58.37 x
105
|
583.5
|
CdO
|
5.70 x
105
|
55.92 x
105
|
559.0
|
Fe2O3
|
5.21 x
105
|
51.11 x
105
|
510.9
|
P2O5
|
5.20 x
105
|
51.01 x
105
|
509.9
|
PbO
|
4.30 x
105
|
42.18 x
105
|
421.7
|
K2O
|
4.10 x
105
|
40.22 x
105
|
402.1
|
-
- Dans les explications
suivantes " % " signifie fraction molaire
-
- Calcul des variables pour
le Bore :
-
- y
= [S
%R2O + S
%RO + %Al2O3] / %B2O3
-
- Si
y
> 2 , E B2O3 = 18.00 * 105
kgf/cm²
- Si 2
³
y
³
1, E B2O3 = (12.00 + 3
y
) * 105
kgf/cm²
- Si 1 ³
y
³
0, E B2O3 = (1.00 + 14
y
) * 105
kgf/cm²
-
- Multiplier le
résultat par 9.81 pour obtenir E en N/cm²,
et par 0.980665 pour obtenir E en Kbar
-
- Calcul des variables pour
la Silice :
-
- Si 100 ³
%SiO2 ³
67, E SiO2 = (5.30 + 0.018 %SiO2) *
105 kgf/cm²
- Si %SiO2 £
67, E SiO2 = 6.50 * 105
kgf/cm²
-
- Multiplier le
résultat par 9.81 pour obtenir E en N/cm²,
et par 0.980665 pour obtenir E en Kbar
-
-
- Exemple de tendances
sur le module Young pour des ajouts de 0 à 50 %
de différents oxydes sur une glaçure
formée à partir d'un feldspath mixte
:
-
- La composition du feldspath
est la suivante (En % pondéral) :
-
RO -
R2O
|
Amphotères
|
RO2
|
CaO
-----
0.42
|
Al2O3
-----17.28
|
SiO2
-----
69.70
|
MgO
-----
0.06
|
Fe2O3
-----
0.19
|
TiO2
-----
0.10
|
BaO
-----
0.18
|
-----
|
-----
|
Na2O
-----
4.02
|
-----
|
autres
|
K2O
-----
8.01
|
-----
|
P2O5
-----
0.05
|
-
-
-
-
-
- On voit très bien la
tendance qu'offre l'ajout de craie et/ou de titane
dans cette glaçure pour renforcer son module
d'allongement.
-
-
-
- IV )
Méthode simple pour savoir si une
glaçure va tressailler :
-
- Il suffit d'émailler
sur une seule face des petites plaquettes
biscuitées bien planes de la terre à
tester avec la glaçure. Dimension
recommandées : 100 x 100 x 5 mm. Cuire ces
plaquettes et observer leur profil :
-
-
-
-
-
tressaillage,
dilatation, dilatomètre, analyse,
mesure, instruments de mesure, dilatation
thermique, dilatométrie, four,
chaleur, coefficient de dilatation, rupture
élastique
|
-
-
-
-
-
- V ) Logiciel
de calcul du coefficient de dilatation thermique et du
module de Young sur tableau Excel à
télécharger :
-
- Voici une feuille de calcul
sous Excel à télécharger. Elle
contient la procédure de calcul du coefficient
de dilatation et du module de Young selon la
méthode de A. A. Appen pour les oxydes les plus
courants en glaçures céramiques (sauf
les oxydes colorants).
- Les données par
défaut qui figurent déjà dans les
cases jaunes d'entrée correspondent à la
formule de la fritte Ferro 3110, pour exemple
:
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- Extrait de
la fenêtre de calcul sous
Excel
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- Le tableau fonctionne. Les
données d'entrée sont en valeurs
pondérales. Il faut les inscrire dans les cases
jaunes prévues à cet effet.
- Le tableau est
protégé en écriture à
l'exception des cases jaunes pour éviter la
destruction des formules de calcul par
erreur.
- La conversion des valeurs
pondérales est faite en fractions molaires, en
% molaires et en formule de Seger.
- Pour vous exercer vous
pourrez facilement reproduire le graphique de tendance
du module de Young selon l'ajout de matières au
feldspath mixte pour l'oxyde de zinc (ZnO), la silice
(SiO2) et le dioxyde de titane (TiO2).
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- Ce fichier a
été soumis à un antivirus avant
mise en ligne, il est sous forme d'archive au format
ZIP.
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- Téléchargement
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