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               Sommaire    
                  
                     | LE
                        TRESSAILLAGE article
                        de Smart.Conseil |    
               
                  | tressaillage,
                     dilatation, dilatomètre, analyse, mesure,
                     instruments de mesure, dilatation thermique,
                     dilatométrie, four, chaleur   | 
 
                   Présentation
               du sujet :  Les fissures qui
               apparaissent dans la couche de glaçure
               dès la sortie du four ou quelques jours plus
               tard sont du plus mauvais effet lorsqu'elles ne sont
               pas souhaitées. Contrairement aux idées
               reçues, ce défaut a plusieurs origines
               et ne réside pas seulement dans les valeurs du
               coefficient de dilatation des matériaux en
               contact. La réalité est plus complexe.
               L'exposé qui suit montre les principaux
               facteurs à prendre en compte lorsqu'on veut
               comprendre et éviter le
               tressaillage. Le tressaillage est la
               rupture de la couche de glaçure sous l'effet de
               contraintes mécanique trop importantes avec le
               tesson. Il forme un réseau de fissures dont les
               mailles sont plus ou moins serrées selon
               l'amplitude des contraintes appliquées,
               l'épaisseur de la couche de glaçure et
               ses qualités mécaniques.  Le mot " trésaillage
               " est aussi utilisé pour désigner le
               tressaillage (" Crazing " in english) Principaux facteurs du
               tressaillage : - Coefficients de dilatation
               glaçure / tesson- Couche
               intermédiaire- Élasticité
               de la glaçure  I )
               Coefficients de dilatation : Règle universelle
               : Le coefficient de dilatation de la glaçure
               doit toujours être inférieur à
               celui de la pâte.  Ce coefficient s'exprime en
               m/m °C, mètre par mètre par
               degré, soit des °C-1 si on simplifie
               l'écriture. Ce coefficient est donné par
               le dilatomètre, appareil qui mesure
               l'allongement d'un barreau de pâte ou de
               glaçure en fonction de la température.
               La valeur mesurée est
               très faible tant pour les pâtes que pour
               les glaçures. Une glaçure ou une
               pâte s'allongent d'environ 2,5 à 4,5 mm
               par mètre si on les échauffe de
               500°C. Si on ramène cet
               allongement par degré, ces valeurs vont de 50 x
               10-7 °C-1 à 90 x 10-7
               °C-1. L'allongement d'un barreau de 1
               mètre de glaçure ou de pâte varie
               donc entre 5 et 6 millionièmes de mètre
               (microns) par degré
 c'est peu, mais en
               céramique ces valeurs sont
               déterminantes. A température ambiante
               ces matériaux sont peu déformables et
               les contraintes qu'ils subissent doivent être
               contenues en dessous des limites de rupture pour
               éviter tout dommage. Pour une faïence on
               doit compter 10 à 15 points (x 10-7 °C-1)
               d'écart entre les valeurs de la pâte et
               de la glaçure, et pour un grès ou une
               porcelaine entre 1 et 5 points pour éviter le
               tressaillage.  Exemple
               :- Pour une pâte de
               faïence ayant un coefficient de 80 x 10-7
               °C-1, une glaçure ayant un coefficient de
               65 à 70 x 10-7 °C-1 est
               souhaitable.- Pour une pâte
               à porcelaine ayant un coefficient de 53 x 10-7
               °C-1, une glaçure comprise entre 48 et 51
               x 10-7 pourra convenir. Lors du refroidissement, les
               produits émaillés vont se
               rétracter et la glaçure sera mise en
               compression par le tesson dès quelle sera assez
               rigide (Les glaçures de faïence deviennent
               rigides généralement en dessous de
               600°C). On procède ainsi parce que les
               glaçures résistent plus à
               l'effort de compression qu'à celui de traction.
               En comprimant la glaçure on s'éloigne
               donc du tressaillage (Le tressaillage est dû
               à une contrainte de traction trop
               élevée appliquée à la
               glaçure). Généralement
               on met plus fortement en compression les
               glaçures de faïence pour anticiper le
               gonflement de la pâte lors du vieillissement.
               Les tessons poreux présentent souvent des
               phénomènes de réhydratation des
               silicates alcalins (Hydroxylation) qui les composent,
               ce qui se traduit par un gonflement du matériau
               produisant un effort de traction sur la
               glaçure. Cette réhydratation est souvent
               longue, cela peut mettre des années
 ou
               être assez rapide sous l'effet d'une
               l'utilisation intensive (Pendre en compte
               l'utilisation du lave-vaisselle (*1) et du four
               à micro-ondes (*2)
). Si la
               compression de la glaçure est supérieure
               à la valeur du gonflement on évitera
               ainsi le tressaillage.C'est différent pour
               un grès ou une porcelaine. Le tesson
               étant étanche ou très peu poreux,
               le gonflement sera inexistant. Les valeurs de
               dilatation de la pâte et de la glaçure
               pourront donc être assez proches. (*1) Lave-vaisselle
               : Le lave-vaisselle est un
               appareil domestique devenu courant. Ses fabricants
               argumentent l'économie d'énergie, d'eau,
               de bruit... c'est un des appareils ménagers le
               plus utilisé, il lave tout ensemble : verres,
               assiettes, couverts, tasses, plats, etc... faits de
               matières différentes : verre, cristal,
               porcelaine, grès, faïence, plastique,
               inox, acier émaillé, surfaces
               revétues en teflon, etc... et avec une seule
               lessive à la fois, c'est un vrai miracle dans
               une cuisine moderne. Pourtant cet appareil est un
               véritable outil de torture pour nos beaux
               ustensiles de table. C'est l'effet de choc
               thermique lors du rinçage qui est le plus
               à craindre sur les produits
               émaillés. Certains lave-vaisselle
               chauffent jusqu'à 70°C et plus pendant la
               phase de nettoyage. Les contraintes de dilatations ne
               sont pas négligeables à cette
               température et les chocs thermiques lors des
               rinçages augmentent la fatigue des
               matériaux dont principalement celle de la
               glaçure. L'accélération du
               vieillissement des produits émaillés est
               une des conséquences de l'utilisation du
               lave-vaisselle (les autres conséquences
               néfastes étant le frottement
               mécanique et l'agression chimique par les
               produits lessiviels).    (*2) Four à
               micro-ondes : Un four à micro-ondes
               est une enceinte dans laquelle sont dispersées
               des ondes électromagnétiques
               générées par un magnétron.
               Ces ondes ont une fréquence
               élevée : 2450 MHz (soit 49000 fois plus
               que le courant alternatif domestique dont la
               fréquence est de 50 Hz). Ces fortes
               oscillations du champ électromagnétique
               à raison de 2 millions et demi de fois par
               seconde sont particulièrement actives sur les
               molécules d'eau. Les molécule d'eau
               agitées en tous sens à cette
               fréquence élevée entrent en
               collision les unes avec les autres, ce qui produit de
               la chaleur et une élévation rapide de la
               température.Les aliments (Viande,
               légumes, liquides
) contiennent de l'eau
               et sont échauffés facilement sous
               l'effet des micro-ondes. Les matériaux non
               métalliques ne s'échauffent pas sous
               l'effet des micro-ondes, c'est le cas des
               céramiques (Les métaux
               réfléchissent les micro-ondes).
               Une céramique mise
               dans un four à micro-ondes ne chauffe pas. Elle
               se réchauffe seulement par le contact avec les
               aliments ou les liquides qu'elle contient.
               Si cette céramique
               est poreuse et qu'elle a absorbé de l'eau lors
               de son utilisation (Lavage, trempage, fissures
)
               elle va s'échauffer " de l'intérieur "
               sous l'effet de l'agitation des molécules d'eau
               contenues dans ses pores. Ce type
               d'échauffement est particulièrement
               destructeur car il fait se dilater rapidement le
               tesson et reste sans action sur la glaçure. Le
               four à micro-ondes est un appareil qui fait
               vieillir prématurément les
               céramique poreuses en les conduisant
               irrémédiablement au tressaillage. Il
               faut éviter de mettre les faïences au four
               à micro-ondes, leur action fatigue
               mécaniquement les glaçures qui finissent
               à plus ou moins brève
               échéance par se fissurer. Ce n'est pas
               un défaut, mais une attention et un soin
               nécessaire à porter à ce
               matériau céramique pour qu'il garde ses
               plus beaux effets le plus longtemps possible, un peu
               comme on le fait pour l'entretien d'une lingerie en
               soie qui ne supporte qu'un lavage à l'eau
               tiède ou celui d'un cristal fin qu'on ne lave
               qu'à la main.  Calcul du coefficient
               de dilatation thermique d'une glaçure
               : Plusieurs auteurs ont
               cherché à mettre en équation
               certaines propriétés du verre. Parmi eux
               A. A. Appen est celui qui a créé des
               outils donnant des résultats calculés au
               plus près des valeurs expérimentales.
               Contrairement à la plupart des autres auteurs,
               il fait intervenir ses calculs sur les fractions
               molaires des oxydes. Cette prise en compte de la
               dimension atomique des éléments est plus
               réaliste que les méthodes simplement
               basées sur le pourcentage
               pondéral.Ces calculs destinés
               à déterminer les
               propriétés des verres sont applicables
               aux glaçures vitrifiées. Ils
               permettent d'orienter le céramiste en lui
               donnant la tendance des propriétés de
               d'une glaçure lorsqu'il en modifie la
               composition. Ce sont des valeurs relatives. Dans
               certains domaines de glaçures elles sont
               très proches des valeurs
               réelles. Voici par valeur
               décroissante l'action des oxydes sur le
               coefficient de dilatation thermique selon A. A. Appen
               dans le domaine de 20 à 400°C
               (exprimée pour un calcul basé sur la
               fraction molaire de chaque constituant) :  
               
                  | a
                      oxyde x
                     10-7 °C-1 | a
                      oxyde x
                     10-7 °C-1 | a
                      oxyde x
                     10-7 °C-1 |  
                  | K2O
                     -----465 | MnO
                     -----
                     105 | TiO2
                     -----
                     -15 à 30
                     (selon composition) |  
                  | Na2O
                     -----
                     395 | Sb2O-----3
                     75 | CuO
                     -----
                     30 |  
                  | Li2O
                     -----
                     270 | MgO
                     -----
                     60 | B2O3
                     -----
                     -50 à 0
                     (selon composition) |  
                  | BaO
                     -----
                     200 | Fe2O3
                     -----
                     55 | CeO2
                     -----
                     -5,00 |  
                  | PbO
                     -----
                     130 à 190
                     (selon composition) | ZnO
                     -----
                     50 | Y2O3
                     -----
                     -15,00 |  
                  | SrO
                     -----
                     160 | CoO
                     -----
                     50 | In2O3
                     -----
                     -20,00 |  
                  | WO3
                     -----
                     160 | NiO
                     -----
                     50 | Al2O3
                     -----
                     -30,00 |  
                  | P2O5
                     -----
                     140 | BeO
                     -----
                     45 | SnO2
                     -----
                     -45,00 |  
                  | CaO
                     -----
                     130 | La2O3
                     -----
                     45 | ZrO2
                     -----
                     -60,00 |  
                  | CdO
                     -----
                     115 | SiO2
                     -----
                     5 à 38
                     (selon composition) | - |  
                Dans les explications
               suivantes " % " signifie fraction molaire Calcul des variables pour
               le Plomb : Si 0 £
               S
               %R2O < 3 , ou Si ( S
               %RO + S
               %RmOn) / S
               %R2O > 0,333 prendre a
               PbO = 130 x 10-7 °C-1 Dans les autres cas
               a
               PbO = (130 + 5 ( S
               %R2O - 3)) x 10-7 °C-1  Calcul des variables pour
               le Titane : a
               TiO2 = (30 - 1,5 ( %SiO2 - 50)) x 10-7 °C-1 pour
               80 ³
               %SiO2 ³
               50 a
               TiO2 = 30 x 10-7 °C-1 pour %SiO2 <
               50 Calcul des variables pour
               la Silice : a
               SiO2 = (38 - (%SiO2 - 67)) x 10-7 °C-1 pour 100
               ³
               %SiO2 ³
               67 a
               SiO2 = 38 x 10-7 °C-1 pour %SiO2
               £
               67 Calcul des variables pour
               le Bore : y
               = [ S
               %R2O + S
               %RO - 2%BeO - e
               ( %Al2O3 - %PbO - %ZnO)] / %B2O3avec
               e
               = 0 si (%Al2O3 - %PbO - %ZnO) < 0, sinon
               e
               = 1 Si
               y
               > 4, a
               B2O3 = - 50 x 10-7 °C-1Si
               y
               < 4, a
               B2O3 = 12,5 ( 4 - y
               ) - 50 x 10-7 °C-1   II ) La
               Couche Intermédiaire : Les coefficients de
               dilatation de la pâte ou de la glaçure
               sont mesurés séparément. On
               mesure la dilatation d'un barreau de pâte ou
               d'un barreau de glaçure à l'aide du
               dilatomètre, mais rien ne laisse
               présager avec certitude ce qu'il va advenir de
               l'union de ces deux matériaux sous l'effet de
               la cuisson. La glaçure par sa
               nature et son état de fusion avancé lors
               de la cuisson va se comporter comme un solvant et
               dissoudre la pâte partiellement. Le niveau
               d'altération du tesson par la glaçure va
               dépendre de l'agressivité de la
               glaçure et de ses fondants, de la composition
               du tesson et de sa finesse, de la température
               et de la durée de la phase active de la
               glaçure fondue.Il en résultera une
               couche " mêlée " graduelle issue de
               l'action dissolvante de la glaçure sur le
               tesson. La progressivité des
               propriétés de composition de la
               glaçure vers celles du tesson dans cette couche
               intermédiaire crée l'intimité
               nécessaire aux deux matériaux pour
               produire une union durable. Plus cette couche sera
               importante et plus les tensions de la pâte sur
               la glaçure seront amorties. Il arrive que certaines
               glaçures non conformes d'un point de vue
               dilatométrique et qui devraient produire du
               tressaillage sur un tesson donné ne le fassent
               pas. C'est ce qui arrive lorsqu'une glaçure
               forme une couche intermédiaire qui dissout
               fortement un tesson siliceux. L'enrichissement de la
               couche de glaçure en silice abaisse sa
               dilatation jusqu'au point de former un accord
               convenable avec le tesson. Pour les mêmes
               raisons, le tressaillage peut également
               disparaître lorsqu'on recuit une pièce
               déjà trésaillée. La
               seconde cuisson enrichissant la glaçure en
               silice par l'action de sa couche intermédiaire,
               les tensions internes passent sous la limite de
               rupture. Ce phénomène est couramment
               constaté pour les faïences. Écaillage : Lorsque
               la couche intermédiaire est absente ou
               insuffisante, l'écaillage se produit la plupart
               du temps. C'est le cas lorsque le biscuit
               présente une surface farineuse due à des
               poussières minérales avant
               émaillage, ou encore lorsque les parties
               grattées ou poncées présentent
               une surface peu compacte avec des particules se
               détachant facilement. Pendant la cuisson, la
               glaçure va fondre et " digérer " en
               partie les ingrédients de surface mal
               fixés et écailler au refroidissement
               lorsque les tensions de compression se produiront. La
               glaçure ne peut supporter une mise en
               compression sans se rompre que si elle est solidement
               " soudée " au tesson par la couche
               intermédiaire.   III )
               L'Elasticité de la glaçure
               : Comme je l'ai indiqué
               dans le paragraphe sur la dilatation, l'ordre de
               grandeur de l'allongement d'un produit
               céramique sous l'effet de la chaleur est
               très faible, il est de quelques microns par
               mètre et par degré de
               température. Une glaçure dont la
               couche est très fine comparée à
               celle du tesson est donc très facilement
               dommageable. C'est elle qui subit directement le chaud
               ou le froid en surface du produit céramique
               lors de son utilisation. La glaçure est donc
               exposée très souvent à des chocs
               thermiques et sollicitée en alternance par des
               contraintes de compression et de traction. Ce sont ces
               contraintes en accordéon qui " fatiguent " les
               glaçures insuffisamment accordées sur un
               tesson. La notion
               d'élasticité prend toute son importance
               dans la longévité de l'accord
               glaçure/tesson. Sans une certaine
               rigidité de la glaçure, celle-ci serait
               rapidement rompue. L'élasticité
               dépend de la composition de la glaçure,
               selon les oxydes présents et leurs proportions.
               Elle est également affectée par l'action
               de la couche intermédiaire si celle-ci est
               importante.  Rappels sur
               l'élasticité : Un corps solide qui se
               déforme sous l'action d'une contrainte et
               reprend sa forme lorsque cesse cette contrainte est
               dit " élastique " ou " fragile " (Selon la Loi
               de Hooke, la déformation est proportionnelle
               à la contrainte appliquée pour un corps
               élastique. La constante de
               proportionnalité est appelée " module
               ").Sous une contrainte de
               traction, apparaît un allongement
               caractérisé par le module
               d'élasticité " E " (module d'allongement
               ou module de Young).  s
               : en Newton par cm² (F / S)e
               : sans unité (L-Lo
               / Lo)L'unité pour le
               module E est donc le N/cm² ou le Gpa. Ce module sera d'autant
               plus élevé que la déformation
               sera faible pour une contrainte élevée,
               c'est ce que l'on doit rechercher à propos des
               glaçures céramiques.  Plus le module de Young est
               élevé plus la glaçure est
               "rigide" Le comportement à la
               fatigue de la glaçure résulte de son
               allongement sous l'effet des contraintes dues aux
               variations de température. La durée de
               vie de la glaçure est de ce fait directement
               liée à son module
               d'élasticité (E ou module de Young).
               Plus ce module sera élevé, moins la
               glaçure se déformera sous l'effet des
               variations de température et plus sa
               durée de vie sera importante. Ceci à
               la condition que la contrainte appliquée ne
               dépasse pas la limite mécanique
               supportable par la glaçure. Sinon c'est la
               rupture.    
                  
                     | tressaillage,
                        dilatation, dilatomètre, analyse,
                        mesure, instruments de mesure, dilatation
                        thermique, dilatométrie, four,
                        chaleur, élasticité, module de
                        young, résistance
                        mécanique   |     Calcul du module
               d'allongement (ou module de Young) d'une
               glaçure : Plusieurs auteurs ont
               cherché à mettre en équation
               certaines propriétés du verre. Parmi eux
               A. A. Appen est celui qui a créé des
               outils donnant des résultats calculés au
               plus près des valeurs expérimentales.
               Contrairement à la plupart des autres auteurs,
               il fait intervenir ses calculs sur les fractions
               molaires des oxydes. Cette prise en compte de la
               dimension atomique des éléments est plus
               réaliste que les méthodes simplement
               basées sur le pourcentage
               pondéral.Ces calculs destinés
               à déterminer les
               propriétés des verres sont applicables
               aux glaçures vitrifiées. Ils
               permettent d'orienter le céramiste en lui
               donnant la tendance des propriétés de
               d'une glaçure lorsqu'il en modifie la
               composition. Ce sont des valeurs relatives. Dans
               certains domaines de glaçures elles sont
               très proches des valeurs
               réelles. Voici par valeur
               décroissante l'action des oxydes sur le module
               de Young (
               E
               ) selon A. A. Appen (exprimée pour un calcul
               basé sur la fraction molaire de chaque
               constituant) :  
                  
                     | Oxyde | E
                        en kgf/cm² | E
                        en N/cm² | E
                        en KBar |  
                     | ZrO2 | 18.70 x
                        105 | 183.44 x
                        105 | 1833.8 |  
                     | B2O3
                        (selon composition) | 1.00 à
                        18.00 x 105 | 9.81 à
                        176.58 x 105 | 98.0 à
                        1765.2 |  
                     | TiO2 | 17.10 x
                        105 | 167.75 x
                        105 | 1676.9 |  
                     | La2O3 | 14.00 x
                        105 | 137.34 x
                        105 | 1372.9 |  
                     | MnO | 12.88 x
                        105 | 126.35 x
                        105 | 1263.1 |  
                     | Al2O3 | 11.40 x
                        105 | 111.83 x
                        105 | 1117.9 |  
                     | CaO | 11.15 x
                        105 | 109.38 x
                        105 | 1093.4 |  
                     | BeO | 10.90 x
                        105 | 106.93 x
                        105 | 1068.9 |  
                     | SrO | 9.62 x
                        105 | 94.37 x
                        105 | 943.4 |  
                     | MgO | 9.20 x
                        105 | 90.25 x
                        105 | 902.2 |  
                     | CoO | 8.52 x
                        105 | 83.58 x
                        105 | 835.5 |  
                     | Li2O | 8.00 x
                        105 | 78.48 x
                        105 | 784.5 |  
                     | SiO2
                        (selon composition) | 6.50 à
                        7.10 x 105 | 63.76 à
                        69.65 x 105 | 637.4 à
                        696.3 |  
                     | BaO | 6.25 x
                        105 | 61.31 x
                        105 | 612.9 |  
                     | NiO | 6.12 x
                        105 | 60.04 x
                        105 | 600.1 |  
                     | ZnO | 6.00 x
                        105 | 58.86 x
                        105 | 588.4 |  
                     | Na2O | 5.95 x
                        105 | 58.37 x
                        105 | 583.5 |  
                     | CdO | 5.70 x
                        105 | 55.92 x
                        105 | 559.0 |  
                     | Fe2O3 | 5.21 x
                        105 | 51.11 x
                        105 | 510.9 |  
                     | P2O5 | 5.20 x
                        105 | 51.01 x
                        105 | 509.9 |  
                     | PbO | 4.30 x
                        105 | 42.18 x
                        105 | 421.7 |  
                     | K2O | 4.10 x
                        105 | 40.22 x
                        105 | 402.1 |  Dans les explications
               suivantes " % " signifie fraction molaire Calcul des variables pour
               le Bore : y
               = [S
               %R2O + S
               %RO + %Al2O3] / %B2O3 Si
               y
               > 2 , E B2O3 = 18.00 * 105
               kgf/cm²Si 2
               ³
               y
               ³
               1, E B2O3 = (12.00 + 3
               y
               ) * 105
               kgf/cm²Si 1 ³
               y
               ³
               0, E B2O3 = (1.00 + 14
               y
               ) * 105
               kgf/cm² Multiplier le
               résultat par 9.81 pour obtenir E en N/cm²,
               et par 0.980665 pour obtenir E en Kbar Calcul des variables pour
               la Silice : Si 100 ³
               %SiO2 ³
               67, E SiO2 = (5.30 + 0.018 %SiO2) *
               105 kgf/cm² Si %SiO2 £
               67, E SiO2 = 6.50 * 105
               kgf/cm² Multiplier le
               résultat par 9.81 pour obtenir E en N/cm²,
               et par 0.980665 pour obtenir E en Kbar
                 Exemple de tendances
               sur le module Young pour des ajouts de 0 à 50 %
               de différents oxydes sur une glaçure
               formée à partir d'un feldspath mixte
               : La composition du feldspath
               est la suivante (En % pondéral) : 
                  
                     | RO -
                        R2O | Amphotères | RO2 |  
                     | CaO
                        -----
                        0.42 | Al2O3
                        -----17.28 | SiO2
                        -----
                        69.70 |  
                     | MgO
                        -----
                        0.06 | Fe2O3
                        -----
                        0.19 | TiO2
                        -----
                        0.10 |  
                     | BaO
                        -----
                        0.18 | ----- | ----- |  
                     | Na2O
                        -----
                        4.02 | ----- | autres |  
                     | K2O
                        -----
                        8.01 | ----- | P2O5
                        -----
                        0.05 |      On voit très bien la
               tendance qu'offre l'ajout de craie et/ou de titane
               dans cette glaçure pour renforcer son module
               d'allongement.   IV )
               Méthode simple pour savoir si une
               glaçure va tressailler : Il suffit d'émailler
               sur une seule face des petites plaquettes
               biscuitées bien planes de la terre à
               tester avec la glaçure. Dimension
               recommandées : 100 x 100 x 5 mm. Cuire ces
               plaquettes et observer leur profil :     
                  
                     | tressaillage,
                        dilatation, dilatomètre, analyse,
                        mesure, instruments de mesure, dilatation
                        thermique, dilatométrie, four,
                        chaleur, coefficient de dilatation, rupture
                        élastique   |      V ) Logiciel
               de calcul du coefficient de dilatation thermique et du
               module de Young sur tableau Excel à
               télécharger : Voici une feuille de calcul
               sous Excel à télécharger. Elle
               contient la procédure de calcul du coefficient
               de dilatation et du module de Young selon la
               méthode de A. A. Appen pour les oxydes les plus
               courants en glaçures céramiques (sauf
               les oxydes colorants).Les données par
               défaut qui figurent déjà dans les
               cases jaunes d'entrée correspondent à la
               formule de la fritte Ferro 3110, pour exemple
               :   Extrait de
               la fenêtre de calcul sous
               Excel Le tableau fonctionne. Les
               données d'entrée sont en valeurs
               pondérales. Il faut les inscrire dans les cases
               jaunes prévues à cet effet.Le tableau est
               protégé en écriture à
               l'exception des cases jaunes pour éviter la
               destruction des formules de calcul par
               erreur.La conversion des valeurs
               pondérales est faite en fractions molaires, en
               % molaires et en formule de Seger.Pour vous exercer vous
               pourrez facilement reproduire le graphique de tendance
               du module de Young selon l'ajout de matières au
               feldspath mixte pour l'oxyde de zinc (ZnO), la silice
               (SiO2) et le dioxyde de titane (TiO2). Ce fichier a
               été soumis à un antivirus avant
               mise en ligne, il est sous forme d'archive au format
               ZIP.  Téléchargement
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